Bon
ben voilà, je l’ai finie ma terrasse en bois ! Comme quoi,
tout arrive. Même le soleil en Côtes d’Armor ! Mais pas la
chaleur, faudrait voir à pas exagérer. Entre deux coups de marteau et une boite de pansements,
j’ai retravaillé différents projets que je devrais présenter
bientôt. Sans dessinateurs, autant dire que ça va être compliqué
mais c’est un peu le lot des scénaristes à la vie sociale plutôt…
limitée, c'est à dire qui ont tendance à fuir festivals et autres sauteries. A tort, bien entendu !
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Beverly Hells : non retenu / Space : retenu |
En cette journée d’ennui profond, laissez-moi quand même
vous les présenter succinctement car, comme dirait l'autre, "va savoir s'il n'y a pas un escargot dans la coquille".
Le
plus avancé s’intitule sobrement « Space ». C’est du
pur Space
Opera qui met en scène une héroïne dont je suis forcément
amoureux, Mila Eagle White. Et au plus pointu d’entre-vous, je
confirme que le nom de ce personnage est un hommage indirecte à
Caroline Aigle, pilote de chasse morte bien trop jeune. Un destin
incroyable broyé par cette
saloperie de crabe.
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Logo très inspiré dessiné par Bannister |
Mon
envie de proposer une nouvelle série TP (comprenez tout public) prend corps
dans une série SF (encore !) au titre provisoire « Dans Les
Étoiles ». Si je devais le résumer (et je vais devoir le
faire face aux éditeurs
blasés),
je qualifierais ce projet d’odyssée
spatiale familiale mettant en scène un père et ses trois enfants
qui vivent difficilement, et chacun à leur manière, l’absence de la
mère portée disparue au cours
du naufrage de
son cargo interstellaire dont
elle avait le commandement. Une
série en 4 tomes parsemée
de pirates, de mystères, de monstres, de planètes inconnues et
d’une bien étrange IA.
Le
troisième projet que je développe actuellement est un drame social qui
prend naissance dans un petit port Breton en 1941. Une histoire sur
fond de deuxième guerre mondiale, de nazisme, d’antisémitisme et de poésie fantastique que je
traîne depuis plus de 15 ans et qui s’intitule « Tom Sans
Ailes ». Aux éditeurs, je leur dirai qu’il s’agit d’une
« Guerre des Boutons » ancrée dans une des périodes les
plus noires de notre pays.
Dernier
projet car le moins avancé pour le moment, c’est à dire en cours de réflexion,
d’écriture et qui m’empêche de dormir,
« Sukunyado » (titre ô combien provisoire) met en scène
un fonctionnaire Metropolitain hautain et sans compromis (du moins au
début) débarquant en Guadeloupe (ou Martinique) pour enquêter sur
les effrayantes conséquences d’une pollution chimique (le trop
bien nommé Chloredécone). Une enquête flirtant avec le fantastique
sur une île magnifique que je rêve d’habiter un jour. Pour être
tout à fait honnête, j’hésite encore sur le lieu de cette
histoire. Guadeloupe ou Martinique. Pas fou, j’ai prévu un
repérage des lieux en décembre prochain… appareil photo au cou et
une planche de surf sous le bras. On ne se refait pas.
Et
là, tout de suite, je lève la tête, j'entrouvre les yeux, je regarde dehors et je vois une mer calme
caressée par une légère brume de mer. Forcément, je me dis que je
dois profiter de ma nouvelle terrasse en sirotant du houblon et en
écoutant le dernier album de « A Perfect Circle ». Au
sujet de ce dernier, si vous avez la curiosité de cliquer sur
l’hyperlien (et vous êtes curieux, je le sais), je vous en
conjure, ne vous fiez pas à l’horrible pochette. Cet album est
juste magnifique.
Une
dernière chose avant de clore ce post totalement improvisé (je m’en
fous, je fais ce que je veux !), je profite de l’absence de l’ami
Banni parti faire le plein de gadgets et de balades romantiques au
pays du Soleil-Levant, pour vous dévoiler une image de « Exodus :
Manhattan » Tome 2. Je risque gros mais je m’en fous.
Maintenant que j’ai fini ma foutue terrasse, plus rien ne peut
m’arrêter.
PS : Pitié, au secours ! Si quelqu'un peut me dire comment changer la couleur des hyperliens (grrrrrrrrrrr), je lui offre toute ma considération ainsi qu'un Ex-Libris de Exodus.