… enfin, normalement.
Depuis que je
scénarise des BD, je suis à chaque fois confronté à la planche
maudite. Cette planche qui semble intéressante à l’écriture mais
qui s’avère décevante à la réalisation. Cette planche qui
devient un caillou dans la chaussure. Cette planche qui vous irrite,
vous agace et finit par gâcher vos nuit. Et, j’exagère à peine,
croyez-moi.
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version commerciale versus version presse avec couverture non définitive (en bonus, le jeu des 7 erreurs) |
Exodus Manhattan tome 1 ne
fait pas exception à cette règle idiote dont j’aimerais me
passer. Alors que je n’y pensais plus, elle est arrivée en
traîtresse. Maudite planche 8 ! Mise en page trop complexe et
dialogues tunnels plus lourdingues qu’un Kouign Amann à la banane (priez, pauvres fous, pour que ça n'existe pas !),
elle nous aura posé bien des soucis cette planche 8. C’est le
doigt plein de confiture et donc un peu honteux que je vous la livre
sans fioritures. La voilà, la fourbe ! Et encore, une version
légèrement améliorée mais toujours illisible.
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version maudite version finale |
Savoir qu’elle a
réussi à se faufiler dans une version de l’album réservée à la
presse me fait encore cauchemarder. J’espère qu’exorciser cette
planche 8 me permettra de passer à autre chose. Hum, sans doute à la planche maudite du tome 2. Tel Sisyphe qui roule sa pierre... bon, ok, j'en fais trop. Mais l'idée est là !
Et n’oubliez pas,
l’album expurgée de cette planche maudite sort le 2 mai chez votre
libraire.
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